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Déclaration concernant les faits du procès d’Assata Shakur au NJ (2005)
FAITES CIRCULER LE PLUS POSSIBLE

Déclaration concernant les faits du procès d’Assata Shakur au NJ
Evelyn Williams (2005)

English Translation
Traducción Española

En tant que membre de l’équipe d’avocats représentant Assata lors du procès du New Jersey, en tant que défenseur en appel, je crois qu’il ne serait pas inutile de répéter point par point les circonstances exactes de la mort du policier du New Jersey Werner Foerster telle qu’elle a été établit par les pièces à convictions, les témoignages et les preuves avancées par la police scientifique, tout ces éléments désavouent et ce de manière catégorique, les mensonges révisionnistes proférés par l’Etat du New Jersey qui les tiennent pourtant comme des ‘faits’.

Il est bon de se rappeler que les seuls témoins oculaires de la fusillade du péage du NJ encore vivant sont (1) Sundiata Acoli, (2) Trooper Harper, (3) Assata et (4) le conducteur qui traversait le péage au moment de l’incident. Zayd Malik Shakur, un passager, fût lui tué lors de la fusillade.

1. Sundiata n’a pas témoigné lors du procès, il n’a pas été non plus l’objet d’aucunes formes d’audiences lors de l’instruction.

2. Le témoignage ainsi que les actions d’Harper sont consignés dans le document suivant qui a été versé au dossier :

a. Les trois rapports officiels d’enquête rédigés par Harper dans lesquels il écrit qu’après avoir arrêté la Pontiac, de l’arrière de la voiture il ordonne à Sundiata de présenter son permis de conduire à l’agent Foerster qui arrivait sur les lieux. Qu’à cette injonction Sundiata s’y est soumit sans troubles. Il écrit aussi qu’alors qu’il regardait à l’intérieur de la Pontiac pour vérifier la carte grise, Foerster l’appela en criant, lui brandissant un chargeur à munition. Il déclare qu’au même moment Assata se rua sur son sac à main rouge pour en dégainer un pistolet et lui tira dessus. Qu’immédiatement il courut à l’arrière de la voiture, se mit à plat ventre le long de la Pontiac et ouvrit le feu sur Assata alors qu’elle sortait du véhicule. Et c’est à ce moment là qu’il la toucha. (versé au dossier)

b. Lors de son témoignage devant le ‘Grand Jury’ où, sous serment, il jura la véracité des déclarations qu’il a faite dans ses trois rapports officiels d’enquête. (versé au dossier)

c. Dans les retranscriptions de son témoignage aux procès de Sundiata et d’Assata il a admit lors du contre-interrogatoire qu’il a mentit dans ses trois rapports officiels d’enquête et lors de son témoignage devant le ‘Grand Jury’. Que Foerster ne lui a jamais montré de chargeur à munition. Que Foerster ne l’a pas appelé en criant, qu’il n’a pas vu de pistolet quand Assata était assise dans la voiture, qu’elle n’a pas tiré sur lui de la voiture, et qu’il n’a pas vu de sac à main rouge.

d. Les enregistrements officiels des communications radio datés du 2 Mai 1973, faites du péage du NJ et entre toutes les voitures des policiers qui se trouvaient dans le secteur du péage non loin des lieux de la fusillade, révèlent que deux voitures de patrouilles supplémentaires conduites par Robert Palenchar d’une part et Woerner Foerster d’autre part, ont reçu l’ordre de venir aider Harper au stop avant la fusillade. (versé au dossier)

e. Le registre manuscrit, relate textuellement ce qui est arrivé à l’intérieur de l’immeuble de l’administration du New Jersey Tunrpike quand Harper y est entré à/ou vers 1h du matin le 2 Mai 1973 pour rendre compte de la fusillade au Sergent Chester Baginski lequel est en charge de tenir à jour ce registre officiel (appelé la Bible de la Station) où les événements du péage du turnpike y étaient consignés. Harper a rapporté qu’il venait d’être impliqué dans une fusillade après avoir arrêté une Pontiac avec à bord trois noirs, deux hommes et une femme, qu’il a été blessé, et que la Pontiac se dirigeait vers le sud au péage. Il donna la plaque d’immatriculation, mais il ne mentionna pas que Foerster était arrivé sur les lieux. (versé au dossier)

f. Les cassettes audio de l’enquête menée par le détective Sergent Richard H. Kelly dans l’immeuble de l’administration à 7:37 ce matin là, pour déterminer pourquoi plus d’une heure s’est écoulée à partir du moment où Harper est entré cette nuit dans le bâtiment jusqu’au moment où le corps de Foerster a été découvert. Les déclarations faites par les deux policiers présents lorsque Harper est entré dans le bâtiment révèlent que ce dernier n’a pas reporté la présence de Foerster sur la scène et que personne ne se doutait qu’il gisait au sol à côté de sa voiture en face de l’immeuble de l’Administration, avant que le policier O'Rourke qui venait d’en sortir pour examiner la scène de la fusillade, le découvre accidentellement à moins de 180 m de là. (versé au dossier)

3. Assata a témoigné qu’Harper a arrêté la voiture sans raisons apparentes, lui a tiré dessus alors qu’elle avait les mains en l’air comme il lui avait ordonné, puis lui a tiré dans le dos alors qu’elle se retournait pour échapper à ses balles. Presque mortellement blessée, semi consciente, elle grimpa sur la banquette arrière de la Pontiac pour éviter de nouveaux tirs. Sundiata conduisit la voiture 8km plus bas sur la route, où il la gara, elle y restera jusqu’à ce que les policiers l’en extirpe.

4. Un conducteur qui se dirigeait vers le nord sur le péage au moment de l’incident témoigna lors du procès qu’il a vu un policier se débattre avec un homme noir entre une voiture blanche garée et une voiture de service de police dont les gyrophares éclairaient l’endroit. Il n’a pas été en mesure d’identifier l’homme noir en question, et a ajouté qu’il n’a vu personne d’autre sur les lieux. Il a immédiatement rapporté ce qu’il avait vu au quartier général de la police du New Jersey.

Il ne reste plus que les preuves de la police scientifique pour aider à déterminer le déroulement des faits cette nuit là, si tant est qu’ils puissent être déterminés. Ces preuves, analysées par le laboratoire criminel du New Jersey à Trenton et les laboratoires criminels du FBI à Washington DC ont établit ce qui suit :

1. Les analyses de tous les pistolets et de chaque élément de munition retrouvés sur les lieux montrent qu’il n’y a pas la moindre empreinte digitale d’Assata sur aucuns d’entre eux. (les analyses officielles ont été versées au dossier)

2. L’analyse d’activation de neutron entreprise dès qu’Assata a été emmenée à l’hôpital cette nuit là démontre qu’aucunes traces de poudre n’ont été retrouvées sur ses mains. (les analyses officielles ont été versées au dossier)

3. La balle qu’Harper lui a tiré à l’aisselle, alors qu’elle avait les mains levées, lui a coupé son nerf médian net, lui paralysant de suite tout son bras droit, puis lui brise la clavicule avant de se loger si près de son cœur qu’une opération pour l’extraire n’était pas envisageable. Un neurologiste a témoigné lors du procès sur ces faits.

4. Un autre spécialiste témoigna que « Il est nullement possible que cette balle ait pu traversé la clavicule si son bras était baissé. Cette trajectoire est impossible »

5. Un chirurgien a attesté lors de son témoignage que : « D’un point de vue anatomique, les deux bras de Mme Chesimard étaient forcément levés si l’on considère les blessures qui lui ont été infligées. »

L’état du NJ n’a cité aucun expert à comparaître pour réfuter cette déclaration médicale.

6. Les photos montrant l’entrée des balles tirées par Harper sous son aisselle et dans son dos ont été versées au dossier.

Par conséquent, puisque qu’il n’existe aucune preuve démontrant qu’Assata a tiré la balle qui a tué l’agent Foerster, pourquoi a-t-elle été déclarée coupable de ce meurtre ?

Il y a plusieurs explications à cela:

Premièrement, le climat de haine, de préjugés, et de racisme qui a tellement gangrené le jury de Middlesex en 1973 qu’un dépaysement du procès a été ordonné, ce climat a prévalut jusqu’en 1977. L’opinion unanime du jury de 1973 était « Puisqu’elle est noire, elle est coupable. »

Après trois demandes de la défense pour changer de juridiction, le juge Gerofsky les accorda en disant « Il était presque impossible ici, de composer un jury fait de gens prêts à accepter la responsabilité de l’impartialité afin que l’accusée soit protégée de toute passion et préjugés transitoire. »

Le procès fût donc déplacé au comté de Morris où l’affaire d’Assata fût séparée de celle de Sundiata du fait de sa grossesse.

En 1977 son procès repris pour la deuxième fois dans ce même comté du Middlesex, et cette fois-ci le droit de révoquer les jurés a été respecté: parmi ceux qui ont été choisit pour déterminer la culpabilité ou l’innocence d’Assata, il y avait cinq jurés qui étaient soit parents ou proches d’officier de l’ordre public du NJ.

Pourtant, Assata n’a pas été accusée d’avoir tiré le coup mortel sur Foerster. Le chef d’accusation dont elle fait l’objet fût complice de meurtre comme le prévoit la législation du NJ. Sous cette législation, si une personne présente lors d’un crime et si par cette présence elle aide à commettre ce méfait, la personne en question peut-être mis en examen pour le crime lui-même. Le juge Theodore Appleby rappela aux jurés que la seule présence d’Assata sur les lieux des violences, avec des armes dans la voiture, était suffisante pour l’inculper du meurtre de Foerster. Elle fût également inculpée de détentions d’armes à feu; aucune n’a put être identifié comme avoir été manipulée par Assata ou utilisée pour la tentative de meurtre de l’agent Harper qui prétendait pourtant avoir eu une blessure ouverte lors de la fusillade.

32 ans après son inculpation maintenant, une nouvelle version de la mort de Foerster fabriquée de toute pièce, fait surface :

Il n’y a absolument aucune preuve pour soutenir les déclarations du Col. Joseph R. Fuentes, commissaire de la police du New Jersey qui dit ‘ Il a été par la suite prouvé que l’arme de service de Foerster a été arrachée de son étui alors qu’il était à terre, blessé, sur le trottoir, il fût exécuté de deux balles dans la tête avec sa propre arme.’

Ses motivations à tenir de tels propos sont claires :

1. Pour qu’Assata soit placé sur la liste nationale des terroristes sous surveillance, sur laquelle Ousama Ben Laden figure déjà. Il a dit que « Quiconque capable d’exécuter un officier de police à terre est assez dangereux pour être considéré comme une menace terroriste nationale. » Mais Assata est la seule personne inculpée d’un crime de droit commun qui ait classée comme une terroriste, de ce fait annulant la définition même de ‘terrorisme’.

2. Pour justifier la mise à prix de la tête d’Assata à 1 million de $ payée par le contribuable. A ce propos il dit que « La récompense fait de Chesimard une proie beaucoup plus appétissante pour les chasseurs de primes professionnels. »

Albio Sires, un élu de l’assemblée nationale du New Jersey, mais aussi membre de longue date du CANF (Cuban American National Foundation représentant les exilés cubains) soutient que : « Si les citoyens cubains pouvaient être informés de la récompense d’1 million de $ et de la vraie histoire des crimes de Chesimard, il est clair qu’elle serait traduite devant la justice... Nous voulons que les cubains connaissent la véritable histoire de Joanne Chesimard, pas cette représentation trompeuse soutenue par le régime de Castro. Nous voulons que les gens réalisent qu’elle n’est pas une héroïne mais une criminelle particulièrement dangereuse et qui est recherchée pour avoir tué un policier puis fuit la justice. »

En affirmant à tort, qu’Assata a tiré Foerster dans la tête alors qu’il était au sol sans défense, telle une exécution, le Ministère de la Justice cherche à détruire la sympathie et les soutiens politiques qu’elle reçoit maintenant, tant aux Etats-Unis que de la part des citoyens cubains. En la faisant passer pour une tueuse capable d’abattre un flic de sang-froid, le but est de passer sous silence et faire oublier tant les véritables circonstances du péage du NJ Turnpike que les années précédentes où Assata fût pourchassée sans relâche avec la claire intention de la tuer s’il le fallait et ce pour des crimes pour lesquels le gouvernement la savait pourtant innocente.

Des mensonges officiels sont montés de toute pièce pour transformer Assata en terroriste, pour pouvoir ensuite accuser Cuba ‘d’abriter une terroriste’ et pouvoir justifier son kidnapping, alors qu’en fait deux terroristes notoires sont eux-mêmes confortablement à l’abri aux Etats-Unis. Le gouvernement américain a refusé d’extrader Luis Posada Carriles, terroriste patenté, accusé d’avoir abattu un avion civil en 1976, tuant 73 personnes, et pour d’autres actions, y compris la Baie des Cochons. Le gouvernement américain a également refusé d’extrader l’acolyte terroriste de Posada, Orlando Bosch, lequel s’est enfuit du Venezuela pour venir à Miami en 1987 grâce à l’aide du CANF, Jeb Bush et son père, le procureur de l’époque Gonzalez, qui a personnellement approuvé la récompense ainsi que la pratique de la torture à Abu Grahib. Cette approbation est survenue juste après que Michael Chertoff, originaire du New Jersey, ait été nommé Secrétaire du Département ‘of Homeland Defense’.

/ Il y a des faits. Ne les oublions pas. /

/- Evelyn A. Williams/

FAITES CIRCULER LE PLUS POSSIBLE



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